J’ai apprécié ledit Babel, entre autre car le jeu psychologique de la Japonaise sourde-muette s’avérait parfaitement dosé, en ayant contourné avec succès les stéréotypes d’adolescentes tourmentées trop maquillées aux répliques cinglantes (justement, elle était muette). Je trouve cependant dommage que l’on n’ait pas su ce qu’elle avait écrit au policier, mais je suppose que c’est un concept chiant qui rend Babel encore plus «mystérieux».
La partie se déroulant au Mexique était quelque peu inutile et longue, bref légèrement ennuyante, et il était très prévisible que la «baby-sitter» aurait quelques ennuis après avoir traversé la frontière USA-Mexique en compagnie de mômes blancs comme sperme.
Enfin, Babel est un film intéressant, mais qui ne passera probablement pas à l’Histoire. C’est décidemment très idiot que «Agents troubles» ait remporté l’Oscar, car il n’arrivait pas au petit orteil de Babel.
*Je m’appelle Kay. Je m’appelle Kay, et je suis ce que certains nomment avec mépris une «pute». *